BURNOUT ET RPS

Risques psychosociaux (RPS), stress, burnout… autant de mots qui circulent, amplifiés parfois par le porte-voix des médias, comme s’ils étaient la traduction d’un malaise ou d’un ressenti envers leur travail que des personnes ne savent pas toujours exprimer, comme si ces mots disaient à eux seuls tout ce qui n’avait pas été entendu ou compris jusque-là. Si derrière ces termes, il existe une diversité de situations vécues par des travailleurs, toutes sont à analyser au regard du travail, des conditions de son exercice et des multiples relations (relation client, relations entre collègues, relations avec la hiérarchie, etc.) qui se nouent et se dénouent en milieu professionnel.

Discuter concrètement de ces sujets au travail demande de disposer d’un espace pour pouvoir le faire, mais aussi de mots dont le sens aura été partagé, d’un cadre bordant la discussion, fixant son sujet et sa finalité, d’interlocuteurs impliqués, d’un climat de confiance. Que la porte d’entrée soit les risques psychosociaux (RPS) hier, le syndrome d’épuisement professionnel aujourd’hui ou un autre vocable demain, l’important est donc de remettre le travail au cœur du débat, de s’intéresser dans un service, atelier, bureau, à ce que chaque travailleur, collaborateur, collègue accomplit au quotidien, pour pouvoir agir en prévention.

Source : Ministère du Travail et de la Santé, "Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout | Mieux comprendre pour mieux agir"

Nous sommes venus vivre quelques jours au sein du collectif La Caserne Bascule afin d'y recueillir des témoignages de ces citoyen·nes engagé·es sur les sujets de transformations écologiques et sociétales. Nous avons pu y lever un tabou très répandu dans le monde associatif, celui du burn-out militant.

Donner la permission aux citoyen·nes engagé·es de partager leurs souffrances, leurs limites et leurs doutes lorsqu'iels travaillent au service de la bonne cause a eu un effet cathartique sur le collectif.

Cher Travail à la Caserne Bascule